Les parcs éponges fleurissent au Québec
Les inondations observées un peu partout au Québec dans les dernières semaines amènent à se questionner sur les solutions possibles pour mieux les prévenir. Les parcs éponges sont une des solutions envisageables, à relativement faible coût, qui peuvent être mis en place à partir de parcs déjà existants, et qui permettent d’accueillir temporairement les eaux pluviales afin de limiter les risques d’inondations. Une fois la pluie passée, un système de valves permet de libérer progressivement l’eau accumulée afin de ne pas saturer les réseaux d’égout. Ces espaces ont généralement plusieurs fonctions en plus de celle de servir de bassin de rétention. En effet, en plus d’être le lieu de vie des citadins en temps sec, les parcs éponges servent aussi à réintroduire la végétation dans les villes, permettant ainsi d’augmenter le nombre d’îlots de fraîcheur. Ils limitent également les contaminations en réduisant le ruissellement des eaux pluviales vers les cours d’eau.
Actuellement, il y a 7 parcs éponges à Montréal pour un total de plus de 2 millions de litres d’eau qui peuvent être contenus, ce qui fait de Montréal un pionnier au Québec. Les parcs éponges peuvent retenir jusqu’à 627 000 litres d’eau, comme c’est le cas dans le parc Pierre-Dansereau à Montréal, mais il en existe d’autres plus petits. La Ville envisage même de construire un parc supplémentaire à Verdun en 2025, d’une capacité de près d’1 million de litres d’eau.
Dans la même idée que les parcs éponges, on retrouve également des rues et des stationnements éponges (p. ex., avec des pavements alvéolés) dans plusieurs villes, notamment à Trois-Rivières, Granby et Victoriaville. Comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir !
Sources :
https://www.lapresse.ca/xtra/2024-08-19/ville-de-montreal/tout-savoir-sur-les-parcs-eponges.php
https://www.journaldequebec.com/2024/08/09/le-bapteme-des-parcs-eponges-de-montreal